J’ai eu la chance de commander le Bâtiment de Soutien de Région GAZELLE entre 2001 et 2003.
C’était avant de venir m’installer à Montpon-Ménestérol.
L’actualité du naufrage du « Grande América » m’a rappelé quelques souvenirs, et je souhaite vous présenter le rôle de la Marine Nationale dans la lutte contre la pollution en mer. On peut résumer la lutte en quatre partie :
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La dispersion,
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Le confinement,
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L’écrémage ou le pompage,
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Le chalutage.
1. La dispersion par épandage
Option des premières heures d’intervention.
Ce n’est efficace que dans le cas d’irisation de la mer, (légère pollution) et lorsque la nappe est loin de la côte.
les dispersants fractionnent le pétrole en une multitude de gouttelettes qui se répandent dans la masse d’eau, sans le faire tomber au fond.
Le fait de disperser les hydrocarbures entraîne une augmentation de leur toxicité localement et temporairement, le temps que le pétrole dispersé se dissémine dans un vaste volume d’eau pour devenir inoffensif.
On voit sur cette photo, le système d’épandage installé sur la GAZELLE pendant une intervention en méditerranée.
2. Le confinement de la nappe 

Option utilisée pour un cas comme celui du « Grande América » coulé mardi dernier en pleine mer.
L’opération consiste à filer un barrage au départ d’un bâtiment comme la Gazelle.
Un autre bâtiment, civil ou militaire, récupère l’extrémité du barrage filé et commence à constituer une boucle pour encercler la nappe de pollution.
Ce type de barrage hauturier peut être disposé autour d’un bâtiment qui cause la pollution ou quand les hydrocarbures remontent d’une épave coulée.
Il faut ensuite passer à la phase de la récupération de la pollution.
Bonjour Jean Luc,
J’ai lu avec intérêt ton article, car nous avons un mobil-home sur l’île d’Oléron, et nous y allons la semaine prochaine; prêts à aider si il le faut, en souhaitant que les opérations réalisées laissent le moins possible de pollution arriver sur nos côtes;
Bisous
Marie-Claude et Paul
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Bonjour Marie-Claude, très bonne initiative. Avec ce genre de naufrage, il y a malheureusement toujours un risque de retrouver des traces sur une de nos côtes. Tout est fonction des vents et des courants. Bises
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il est toujours intéressant de savoir comment les choses se passent ,surtout quand on est novice en la matière !!
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Bonjour,
Et merci pour vos informations.
Lors du naufrage du Grande America, ce sont surtout les chaluts THOMSEA qui ont permis d’éviter une nouvelle catastrophe environnementale.
Nous avons eu d’ailleurs les félicitations en personne du préfet maritime JL Lozier qui a décidé d’employer nos chaluts dès le début des opérations. Succès total !!
Petite vidéo avec l’Argonaute : https://youtu.be/54TEyVJGipA
Si certains veulent des infos sur nos chaluts :
Cédric CHUPIN
SAS – C TO SEA
c.chupin@ctosea.fr
Bonne journée
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